Des confidences faites avec pudeur, des sentiments dévoilés, sur un bout de chemin partagé avec le public dans une tendre complicité et sincérité, en poésie et en chansons.
Niute :
Niute jongle avec les émotions, les ambiances, les couleurs et les lumières délicatement à la façon d’une impressionniste. Elle nous offre une sorte de cocktail sucré-salé inattendu, une alchimie au style très personnel.
L'album :
Prix CD : 15 Euros l’unité + frais postaux
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Un style volontairement minimaliste pour respecter l’ambiance intimiste de la pièce du même nom : « EN ROBE BLEU CIEL, Un Conte de Faits » dont sont issus les 21 titres de l’album. Un accompagnement musical qui invite simplement les mots à prendre toute leur importance.
Une voix pour deux voies que tout semble opposer du style à la façon, des mots à l’attitude et puis l’acceptation des différences pour n’être plus qu’une : celle de la sincérité.
Une déclaration d’amour à l’amour, à la vie, à l’amitié, à la tristesse aussi, parfois une rage de chanter par pudeur de ne pas oser afficher la douceur ou la douleur.
« J’ai tenu à respecter l’ordre des chansons et des poèmes tels qu’on les découvre sur scène car malgré l’absence de dialogues sur l’album, il s’agit du déroulement d’une histoire , avec un sens et une évolution, qui donne une cohérence aux différences de styles et d’émotions qui se succèdent tout au long de l’écoute ».
Comme on me pose inlassablement la question : « A Jacques ? » Je répondrai inlassablement aussi avec le même sourire intérieur :
« J’avançais sur un chemin de Compostelle et je l’ai rencontré. Jacques. Le vrai. Celui en toute simplicité qui est un homme avant d’être un saint, celui qui offre en cadeau l’impermanence de la vie avec toutes ses couleurs. Il a donné à ma voix toute sa résonnance ».
L’équipe technique : Que du bonheur !
Un son sans masque, des effets plus que discrets : La chance de travailler avec un technicien du son télépathe qui devine et applique avec art toutes les nuances inexplicables que je souhaite avant même que j’en ai exprimé l’idée. Super Rico.
Un studio d’enregistrement accueillant entre fleurs et chats, une intimité agréable, une porte ouverte avec gentillesse, le sourire de Jacqueline et son thé à la menthe.
Un graphiste d’une efficacité prodigieuse, à l’écoute, télépathe aussi ! David : que de l’ascensionnel dans la qualité du travail, des suggestions géniales avec 3 tonnes d’humilité… et un café si bienvenu.
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La pièce :
« C’est là que la vraie aventure commença. La vraie quête. La grisante. Je compris que la vie était si vertigineuse qu’on pouvait avoir l’impression de chuter lorsqu’on ascensionne. Acceptation. Métamorphose. J’ai suivi l’Etoile. Il y en a toujours une dit-on qui guide les marins. Je l’ai suivie. Et là, le grand s’est transformé en immense et le grand et l’immense se sont fait supplanter par l’infini. Je l’ai suivie. Elle m’a amenée à un port ». (Voir le texte intégral de l'introduction)
Une femme pose sa valise remplie d’elle-même sur quai d’un port. Un objet inattendu attire son attention. Une créature gouailleuse et provocante l’accoste.
Aussitôt, nous voilà plongés dans l’ivresse d’un univers duel où se confrontent et se mêlent toutes les attitudes et les sentiments opposés.
Tristesse, joie, rage, espoir, désillusion, amour : Le Conte de faits d’une traversée « en solitaire » sur les vagues des rêves, d’ « Une p’tite histoire comme ça » qui pourrait bien être la leur.
« L’uccelo ch’esta en caiolà non canta per ragione ma cante per arrogia »
(Proverbe Napolitain)
L’oiseau qui est en cage ne chante pas par raison (n’a pas de raison de chanter) mais il chante par rage (avec rage)
